Choisissons les habitudes de vie qui font du bien
Choisissons d'adopter un mode de vie mesuré parce que ça fait du bien. A nous. Aux autres. A notre environnement qui nous permet d'exister.
Par ailleurs, le seul et unique "symbole de réussite" d'une personne est le fait qu'elle soit heureuse, c'est à dire qu'elle se sente en cohérence avec l'environnement indispensable à sa survie.
Lorsque nous vivons de façon mesurée, nous sommes en meilleure santé, nous ressentons une cohérence intérieure, nous avons plus d'énergie et nous sommes donc plus heureux.
Toutes les habitudes qui font du bien et qui sont listées dans ce livre concernent le fait de moins consommer de ressources de la planète et par là même de dégager moins de gaz à effet de serre.
Même lorsque nous choisissons de prendre un vélo au lieu d'une voiture pour nous déplacer, la production d'un vélo a nécessité l'extraction de ressources terrestres et a généré des gaz à effet de serre, mais tellement moins néanmoins que la production d'une voiture et de son utilisation au quotidien.
Les petits gestes comme éteindre les lumières ou utiliser des tasses à café recyclables ne pèsent vraiment rien dans la balance à coté du fait de s'attaquer aux réels gros problèmes qui génèrent réellement des quantités astronomiques de gaz à effet de serre et épuisent les ressources terrestres :
- se déplacer en voiture
- chauffer un logement avec une chaudière à gaz ou à fioul
- acheter une quantité considérable de produits et de services en tout genre qui ne sont pas essentiels pour vivre : surplus de malbouffe, de vêtements, d'ordinateurs, de smartphones, d'électroménager,...
- prendre l'avion
- ...
Changer ses habitudes de vie prend du temps au début. C'est difficile. Parce que celà nécessite d'y réfléchir en amont, de s'organiser, de se concentrer sur ce que nous faisons, de prendre le temps de faire consciemment de nouveaux gestes qui ne sont du coup pas aussi rapides que nos anciennes habitudes. Mais une fois les nouvelles habitudes prises, nous n'y pensons plus, elles sont devenues des réflexes, et nous sommes de nouveau rapides et efficaces. En plus de nous sentir mieux, en meilleure santé, physique et intérieure.
Au début celà demande un effort, c'est vrai, ce n'est pas très agréable les premiers temps. C'est un peu comme pédaler les premiers jours alors que nous n'avons pas fait de sport depuis longtemps, ou comme commencer à manger des légumes si nous faisons partie des drogués du sucre. Les premiers jours c'est donc peu agréable. Néanmoins, au fil des jours qui passent, ces nouvelles habitudes deviennent agréables, c'est même surprenant. Le corps s'y est habitué et en intègre les effets bénéfiques, au point que c'est le corps lui-même qui se met à réclamer d'aller pédaler parce que ça démange dans les mollets qui ont envie de bouger, ou à réclamer des légumes parce que ce corps se rappelle combien ça lui a fait du bien, à l'intérieur, pour sa santé, à force d'en manger. Alors certes, l'envie de légumes ne sera jamais aussi forte que le manque ressenti par les drogués au sucre. Néanmoins, elle se fera sentir, et même après une dose de sucre trop importante ça vaut le coup, car justement le corps sait qu'en mangeant des légumes verts juste derrière ça va l'aider à atténuer les dégâts que vont causer cette prise de sucre trop violente.
La clé c'est de changer les habitudes l'une après l'autre, en grimpant à chaque fois de petites marches, faciles à grimper, les unes après les autres. Pour prendre conscience chaque jour de nos progrès, nous pouvons noter chaque soir chaque petit pas qui est resté et devenu une habitude de vie. Notons 10 petites choses positives survenues dans chacune de nos journées pour réaliser et intégrer tout ce qui nous fait du bien dans notre vie. Commencer par une petite marche. Et continuer uniquement avec des petites marches. Une fois qu'une petite marche est devenue une habitude, un réflexe, plus besoin d'y penser, ce n'est plus un effort. Nous pouvons choisir une autre petite marche.
Nous sentons alors chaque jour en nous les bienfaits de ces nouvelles habitudes qui font du bien.
De plus, l'action fait du bien. L'action est le seul moyen d'annuler la peur et l'anxiété.
Par dessus le marché, nous sommes fiers de notre statut social vertueux, fiers de notre mode de vie mesuré qui se voit par le bien-être et la cohérence intérieure que nous ressentons, que les autres peuvent voir et qui leur donne envie à leur tour de suivre le même chemin.
Celà vaut vraiment le coup.
- Le fait par exemple que le sport soit addictif est déjà un phénomène connu. Tout simplement parce que se sentir bien dans son corps, c'est addictif. Nous avons envie de continuer à nous sentir bien. Nous n'avons plus envie de quitter ces sensations intérieures si agréables.
Il y a d'autres exemples.
Ne plus manger de produits transformés, ou le moins possible : lorsque nous arrêtons de consommer majoritairement des plats surgelés, des boites de raviolis, des pâtes, des boissons sucrées, des pâtes à tartiner, des yaourts, des boissons alcoolisées, des biscuits apéro, des paquets de gâteaux... nous sommes en bien meilleure santé et nous le ressentons à l'intérieur.
Manger uniquement des légumes le soir. Manger très tôt comme les anglais, vers 17 ou 18h par exemple ou plus tôt encore. Ou même : ne pas manger du tout le soir. C'est addictif parce que la digestion est tellement légère que nous nous endormons plus rapidement et nous dormons mieux. C'est addictif de dormir aussi bien et de se réveiller aussi en forme le matin avec un corps qui a pu du coup "faire le ménage". Surtout lorsque nous pratiquons le jeûne intermittent, qui consiste à prendre ses repas dans un créneau de 8h, en ne dînant pas par exemple, ce qui permet au corps de jeûner et de se nettoyer de l'intérieur.
Se déplacer à vélo C'est addictif de sentir son corps souple et musclé par le fait de pédaler régulièrement. C'est addictif de sentir l'énergie que procure un corps qui fait régulièrement des activités physiques. Quand nous n'avons pas fait de vélo depuis un jour ou deux, nous commençons à ressentir le manque, l'envie de pédaler démange. C'est un cercle vertueux.
Faire des étirements 10 ou 15 minutes par jour C'est addictif de sentir son corps souple et détendu par des étirements. C'est addictif de faire une pause dans sa journée pour calmer le cerveau. Par exemple le soir avant de se coucher, pour éviter que le cerveau mouline toute la nuit. Plus nous sommes détendus, moins nous nous jetons sur toute sorte de drogues, que ce soit l'alimentation, le sucre, le tabac, l'alcool, les séries et films visionnés en streaming, les achats impulsifs de vêtements et d'objets en tout genre qui ne sont pas vraiment nécessaires...
Se coucher tôt sans écran avant C'est addictif de se coucher tôt sans être resté scotché derrière écran juste avant : en effet, la lumière des écrans le soir avant de se coucher nous empêche de nous endormir. De plus, les heures de sommeil avant minuit sont les plus bénéfiques. C'est addictif de bien dormir et de se réveiller en forme le lendemain. C'est addictif de savoir que, quoi qu'il arrive tôt dans la soirée, nous avons décidé d'arrêter de faire ce que nous sommes en train de faire pour dormir et enfin nous reposer.
Enfin, nous oublions souvent de penser ou voir ce qu'il y a de positif dans nos vies. Pensons y régulièrement au cours de notre journée, ou bien écrivons les chaque soir avant de nous coucher par exemple. Nous avons de la chance de :
- vivre dans un pays en paix et en démocratie
- manger à notre faim
- vivre sous un toit, chauffé l'hiver
- porter des vêtements chauds l'hiver
- avoir du temps libre, ne serait ce que pour faire une ballade : les week-ends, les soirées, les vacances
- partager des moments avec nos proches
- ...
"Quand on a de quoi se nourrir et s'abriter, pourquoi courir après l'argent et le pouvoir ?" Sapiens - Une brève histoire de l'Humanité - Yuval Noah Harari
Choisissons les habitudes de vie qui font du bien.