Manger plus sainement
Manger moins, et de meilleure qualité.
En achetant en priorité une alimentation locale, la moins mécanisée possible, ayant utilisé le moins d'engrais et de pesticides possible, la moins transformée possible, vendue dans le moins d'emballages possible.
Manger moins de viande
Actuellement, 80% des surfaces cultivées dans les pays occidentaux servent à nourrir des animaux que nous mangeons derrière. Et actuellement, la majorité de l'alimentation animale est importée. Le jour où il n'y aura plus de pétrole, il n'y aura pas suffisamment de surfaces agricoles pour nourrir tous ces animaux. Et même si il y a ensuite moins d'animaux à nourrir parce que beaucoup seront morts de faim, nous n'aurons sans doute pas suffisamment de surfaces agricoles dans le pays pour nourrir toute la population. Sans pétrole, avec la sécheresse et l'aridité des sols qui augmente, avec les tempêtes qui ravagent les cultures, les rendements agricoles seront de plus en plus faibles. Nous aurons donc besoin de plus en plus de surfaces cultivables pour compenser ces faibles rendements : au lieu de continuer de défricher les forêts dont nous avons besoin pour survivre, au lieu de réserver des surfaces cultivables pour nourrir des animaux, nous n'aurons pas d'autre choix que de cultiver les surfaces agricoles actuelles pour nous nourrir nous directement, et non pas des animaux.
Commençons donc par manger moins de viande.
Pas besoin d'en manger à chaque repas.
Le peu de viande que nous mangeons, choisissons la locale et issue d'élevages qui respectent les animaux qui patûrent en plein air pour de vrai.
Faisons donc attention de regarder d'où provient la viande que nous achetons et les conditions d'élevage.
Là encore, une viande de qualité, issue d'animaux élevés localement en plein air et peu nombreux à l'hectare, implique un prix plus élevé que celle issue d'élevages intensifs qui maltraitent les animaux bourrés d'hormones et d'antibiotiques en provenance de l'autre bout de la planète. En revanche, en choisissant de payer plus cher pour une viande de qualité, nous nous assurons de rester en bonne santé, au lieu d'ingérer des hormones et des antibiotiques dont nous devrons payer ensuite le prix sur notre santé.
Bannissons aussi les barbecues cancérigènes.
Et si il y a un animal à supprimer de notre alimentation en priorité, c'est le boeuf. En effet, les élevages de bovins sont les plus émissifs en gaz à effet de serre.
Donc en priorité, manger moins de boeuf. Ou ne plus en manger du tout. Donc pas de veau, pas de steaks, pas d'entrecôtes, pas de bavettes,... Ca veut donc dire aussi ne plus manger de produits laitiers : pas de yaourts, pas de crème fraiche, pas de beurre, pas de fromage. Allons jusqu'au bout. Ca veut dire aussi ne plus manger la quasi totalité des plats préparés et des desserts, car ils contiennent quasiment tous des produits laitiers (et souvent beaucoup de sucre, très mauvais pour la santé, tout comme le lait et les produits laitiers d'ailleurs).
Mangeons moins de viande, et choisissons là de qualité. Mangeons moins de produits laitiers, et choisissons les de qualité. Nous serons en meilleure santé.
Bannir le sucre - Ne plus boire de sodas
L'obésité et le diabète tuent aujourd'hui plus de gens que la guerre.
Le sucre, tout comme le tabac, les boissons alcoolisées et autres drogues, tue.
Le sucre ne fait que creuser le gouffre de la dette de la sécurité sociale.
Le sucre est notamment présent dans quasiment tous les produits transformés : jambon, saucisses, soupes, petits pois en conserve, pain de mie, céréales, boissons... Il suffit de le constater en lisant la liste des ingrédients des produits que nous achetons : le sucre est partout. De plus, ces plats préparés sont vendus dans une multitude d'emballages dont la fabrication a émis des tonnes de CO2 dans l'atmosphère.
Les boissons représentent 15 à 20% de l'empreinte carbone individuelle : sodas, alcools, donc tous les jus de fruits, les bières,... Toutes ces boissons représentent des tonnes d'emballages et donc des tonnes de CO2 émises pour leur fabrication (cf "Empreinte carbone moyenne par français" au chapitre suivant).
Avons nous réellement besoin de boire toutes ces boissons pour survivre ? Ces sodas et jus de fruits notamment sont de véritables bombes à sucres rapides extrêmement nocifs pour la santé (diabète, maladies cardiovasculaires....). En effet, l'absence des fibres des fruits, qui ralentissent l'absorption du sucre dans le sang, fait monter le taux de sucre d'un coup en flèche provoquant des pics de glycémie dangereux.
Supprimons le sucre de nos petits déjeuners, qui provoquent l'hypoglycémie en fin de matinée en plus d'être désastreux pour notre santé. Fini les confitures, les pâtes à tartiner, le miel, le sucre dans les boissons, les brioches, les paquets de céréales bien sucrées... Arrêtons de consommer ces bombes à sucre délétères et dangereuses pour notre santé.
Nul besoin de desserts à la fin des repas. Les desserts ralentissent la digestion, c'est la raison pour laquelle nous somnolons ensuite et sommes si peu efficaces. Ne prenons pas de dessert, laissons la digestion carburer, et conservons de ce fait notre énergie. Fini les yaourts, les crèmes, les glaces, les pâtisseries, les gâteaux, tous les desserts et gouters imaginables servis dans les rayons des hypermarchés.
Gardons les encas légèrement sucrés pour le goûter. Dont les fruits. Arrêtons les bonbons, les plaques de chocolat, les paquets de gâteaux.
Le budget que nous acceptons allègrement de dépenser pour tous ces poisons, sucre, tabac, alcool et autres drogues réunies, dépasse de très loin le budget alloué pour une alimentation saine. Aujourd'hui, la majorité de la population choisit de payer cher pour... être tué... Voilà où nous en sommes. Avons nous perdu la raison ?
N'achetons plus de sucreries, desserts, patisseries, gateaux.
N'achetons plus de sodas ni de jus de fruits.
Ni eau en bouteille : arrêtons de fabriquer des tonnes de bouteilles en plastique (contenant souvent du bisphenol A, dangereux perturbateur endocrinien).
Evitons les plats préparés et tous produits transformés.
Soyons sobres sur l'alcool. Un verre d'alcool par jour est dangereux à long terme, l'addiction s'installe, la sensation de manque prend le dessus, l'alcoolisme n'est jamais loin.
Diminuons drastiquement notre consommation de sucre qui est actuellement présent quasiment partout. Ou mieux : supprimons définitivement le sucre. En ne conservant que les fruits et les châtaignes.
Arrêtons de consommer tout type de drogue : que ce soit le sucre, l'alcool, le tabac, ou autres drogues chimiques. Reprenons le dessus, redevenons responsable de nous-même, c'est la seule façon d'être heureux.
Diminuons les quantités d'aliments venant de loin
Pour tous les aliments qui ne peuvent être produits localement, diminuons les quantités.
Mangeons moins de chocolat. Buvons moins de café.
En plus, c'est meilleur pour notre santé.
Mangeons moins
Ne mangeons pas plus que ce dont nous avons besoin.
Dès lors que nous prenons trop de poids, reprenons nous en main avant de tomber malade. Diminuons les quantités que nous mangeons, et choisissons une alimentation de meilleure qualité pour notre santé.
Bannissons les aliments trop sucrés. Bannissons les aliments trop salés, tous les biscuits apéro et chips en première ligne.
Mangeons moins de féculents : même si ce sont des sucres lents, qui sont absorbés plus lentement dans le sang, ils restent des sucres. Des sucres qui nous font grossir et devenir obèses à la longue. Arrêtons de manger à tout va des pizzas, des pâtes à tarte, des baguettes, des pâtes, de la semoule,...
Surtout que toutes ces céréales et légumineuses sont peu digestes. L'espèce humaine a vécu pendant des millions d'années de chasse et de cueillette. Nos appareils digestifs sont conçus pour digérer des protéines, des lipides, et les glucides issus des plantes telles que les légumes et les fruits. Nos tubes digestifs n'ont pas eu le temps d'évoluer pour digérer ces céréales qui, certes, du coup donnent l'impression d'être "calés", mais dont la digestion derrière est laborieuse. Pas étonnant si nous ressentons l'envie de dormir après un repas de féculents. De plus, ces céréales sont de plus en plus trafiquées par sélection génétique pour améliorer les rendements, et sont de fait de moins en moins digestes. Inutile de s'étonner ensuite des intolérances au gluten qui ne cessent d'augmenter.
De la même façon, le corps humain n'est pas prévu pour digérer le lait des animaux. Là encore, ne nous étonnons pas des intolérances au lactose. C'est tout simplement normal lorsque nous ne mangeons pas ce que notre corps est capable de digérer.
Ne nous étonnons pas que le nombre de cancers et d'autres maladies graves augmente lorsque nous ne mangeons pas ce pour quoi notre appareil digestif est prévu.
Mangeons ce dont notre corps a réellement besoin : des légumes à volonté, des oeufs, un peu de viande et de poisson, de bonnes huiles végétales, des amandes, des châtaignes, des noisettes et des noix en tous genres, peu de féculents, et des fruits.
Un peu de viande, des noix, quelques racines et de rares fruits suffisaient à nos ancêtres pour chasser et parcourir de longues distances pour les cueillettes ou pour déplacer leur campement. Pourquoi aurions nous besoin de manger plus, surtout pour la majorité d'entre nous qui restons assis 8h par jour ?
Et mangeons léger le soir. Uniquement des légumes cuits par exemple. Dînons tôt, le plus tôt possible, comme les anglais, pour avoir le temps de digérer avant d'aller se coucher, et ainsi mieux dormir. Voire, nous pouvons même ne pas dîner du tout. Et pratiquer ainsi le jeûne intermittent, qui consiste à ne prendre ses repas que dans un créneau de 8h, laissant ainsi 16h de repos aux intestins qui ont alors le temps de faire le ménage et d'être en pleine forme le lendemain.
Prenons soin de notre santé : mangeons moins.